La renardière

Chambres d'hôtes

Reichshoffen

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Amis observateurs, je vous présente ma ville de Reichshoffen : A partir de la Renardière, laissez votre voiture sur le parking et promenez vous le long des rivières : le Schwarzbach et le Falkensteinbach ont scellé le destin de la ville ancienne, et vous saurez peut-être en découvrir les beautés éparses le long de ses sentiers.

Le Château De Dietrich

Au bout de l’île Luxembourg, au centre ville, se cache le château De Dietrich, bordé par son épaisse forêt d’un côté, et par son parc de l’autre.

Le château fut construit à partir de 1770, à l’initiative de Jean III de Dietrich, détenteur de la seigneurie de Reichshoffen dès 1761. Le gros-œuvre fut réalisé par le maître-maçon Christian G’Styr selon les plans de l’architecte Joseph Massol. Il est résidence princière jusqu’à la révolution, puis change plusieurs fois de propriétaires jusqu’à être racheté par la Société De Dietrich en 1951. A l’entrée du château, la tour ressemblant à un pigeonnier a été construite en 1807 pour servir de « chateau d’eau ».

Actuellement ce château peut être loué pour de l’événementiel. Il se visite gratuitement lors de REICHSHOFFEN EN FÊTE, le premier week-end de juillet. Pour la location du chateau, renseignements ici.

L’Eglise St Michel

L’église Saint-Michel, en grès des Vosges, fut implantée à la limite de la seconde enceinte fortifiée de Reichshoffen, à l’emplacement d’anciennes habitations, du cimetière et de l’ancienne église. La première pierre fut posée en 1772.

Son imposant clocher de 72 m au-dessus de la vieille ville fait de l’église Saint-Michel la 2e plus haute église d’Alsace après la cathédrale de Strasbourg.

Le gros-œuvre fut érigé entre 1772 et 1774 par les maîtres-maçons C. G’Styr et F.-J. Messmer, d’après des plans de Christiani Père. La sonnerie harmonieuse des 5 cloches du carillon leur valut de ne pas être réquisitionnées et fondues par les Allemands lors de la 1ère guerre mondiale. Les deux plus anciennes datent de 1786 et 1812, cette dernière coulée en l’honneur de la naissance du Roi de Rome.

A l’intérieur l’église mélange le style classique et le baroque.
Le maître-autel a été réalisé par les frères Walter de Mayence. Au milieu du retable, la peinture représente une descente de croix réalisée par le peintre J. Melling en 1790.
Les retables des 2 autels latéraux ont été réalisés par F. Strohe ébéniste de Strasbourg, qui a aussi réalisé l’admirable chaire, style Louis XVI. Les 2 peintures des retables représentent l’Annonciation et Saint-Michel exécutés par J. Schlau.
L’église possède 2 orgues :
Le grand orgue de la tribune est une œuvre de Stieffel & Stiehr (1777) dans un buffet construit par F Schaedel.
L’orgue de chœur acquis en 1982 est un orgue de type flamand datant de 1626. L’instrumentation de 1983 est due au facteur d’orgues Albin Unfer.

Une vierge noire malheureuse sur son tas de cailloux orne la place de l’église, en l’honneur d’une épidémie de choléra qui a sévi en 1855. Je suis étonnée par la laideur de son socle et par son emplacement peu approprié, qui bloque la perspective de l’église. Il parait que le sujet de son déplacement (la place de Jeanne d’Arc serait parfaite) n’est pas à soulever.

Renseignements provenant de PETIT PATRIMOINE.

Au cimetière

N’hésitez pas à visiter le cimetière qui comporte quelques curiosités romantiques, telle la monumentale et néo-gothique tombe De Leusse, et la pierre érigée en mémoire des morts durant la guerre de 1870. L’endroit est assez bucolique, quelques tombes rongées par la mousse attirent le regard. Heureusement l’ horrible grotte de Lourdes à la sortie ne parvient pas à tout gacher.

Les tours des suédois

Lors de vos promenades dans la vieille ville vous remarquerez 2 tours, et peut-être même une troisième dont il ne reste qu’un moignon dans une propriété privée. Voilà leur histoire.

En 1286, Reichshoffen a été élevée au rang de ville par Rodolphe 1er de Habsbourg. Dès lors, elle devint la seule ville fortifiée au nord de Haguenau. Au Moyen Age, elle connut un agrandissement qui entraîna l’extension de l’enceinte et la séparation entre ville basse et ville haute. Des portes de ville « Hinterdor », « Vorderdor » et « Mitteldor », ainsi qu’un veilleur de nuit, assuraient la sécurité. Mais c’était sans compter la hargne des troupes suédoises. En 1633 (Guerre de Trente Ans), celles-ci profitèrent d’un rude hiver pour traverser les fossés sur la glace. Cet événement historique est à l’origine de l’appellation « Tour des Suédois » (rue de Woerth).
Sur les deux tours conservées, des travaux d’entretien ont été réalisés en 1920 et 1933 ; Plus récemment, la Société d’Histoire a dégagé une des tours du lierre. En 2008, leur préservation nécessita une véritable restauration. Afin de rendre aux tours de Reichshoffen leur aspect d’origine, des toitures coniques ont été reconstituées selon une gravure du XVIIème siècle.
Ces renseignements sont puisés chez Fondation patrimoine .

Des photos magnifiques de ces tours sont à admirer sur le blog de Bernard Schmitt, habitant de la ville féru d’histoire et de photographies.

Le centre ville

Un entrelacs de rues et de ruelles bordées de vieilles maisons , parfois inhabitées ou peu entretenues : voilà à première vue la vieille ville de Reichshoffen. Et pourtant, pour qui sait regarder, on y découvre de magnifiques colombages, des recoins charmants croulant sous les fleurs, des curiosités architecturales, des jardins de poche ou des maisons rénovées avec beaucoup d’amour. Mais le plus grand charme de la ville de Reichshoffen n’est pas là : il se cache dans les jardins potagers qui ont poussé le long des rivières, et qui sont le vrai coeur vert de la ville. Des ruelles minuscules bordées de hauts grillages permettent de s’y promener, parfois en cul de sac, parfois courant d’une rue commerciale à l’autre. Là poussent de minuscules paradis, souvent touchant par leur aspect folâtre. Une particularité étrange, ces jardins en coeur de ville !
Il faut aussi que je parle des sentiers piètonniers qui longent les rivières ombragées. Ils sillonnent joliment la ville à partir du vieux centre depuis l’Île Luxembourg (sous les fenêtres de la Renardière) jusqu’aux établissements industriels ALSTOM d’un côté, le coin des supermarchés de l’autre, et ils grimpent en pente douce vers le lac de Reichshoffen.
On oublie grâce à ces belles promenades les magasins fermés et les vitrines désertées qui sont le lot de nos villages français.

Le plan d’eau de Reichshoffen

On dit aussi « Lac de Wolfhartshoffen , classé Réserve Naturelle . C’est un endroit magique dont je parle sans cesse à mes hôtes, facile à joindre à pieds depuis le centre ville. Bref, j’adore cet endroit plein de beauté à chaque saison ! Demandez moi de vous prêter les jumelles pour observer les oiseaux : spectacle naturel et plein de vie.
Je recopie ce qu’en dit RESERVES NATURELLES DE FRANCE :
Cette réserve couvre une superficie de plus de 24 hectares à proximité du lieu-dit Wohlfahrtshoffen, en direction de Jaegerthal, à l’entrée du Parc naturel régional des Vosges du Nord.
Le plan d’eau de Reichshoffen est un espace récemment créé, mis en eau en 1982 pour régulariser le débit du Schwarzbach, rivière sur grès appartenant au site classé Natura 2000 « la Moder et ses affluents ». Entouré de forêts, notamment les massifs de l’Eyler et du Neuwald, il est aménagé pour accueillir un tourisme de proximité (chemin de promenade autour du plan d’eau, sentier botanique, poste d’observation des oiseaux, etc.).
Le principal enjeu écologique de ce point d’eau artificiel est la présence d’une avifaune aquatique riche et variée. 130 espèces ont en effet été recensées depuis 1982 sur le plan d’eau ou dans les zones humides du pourtour, dont une quarantaine d’espèces nicheuses qui s’y reproduisent (grèbe huppé, rousserolle effarvatte, bruant des roseaux). La réserve accueille aussi le cuivré des marais, un papillon rare dans les Vosges du Nord et en déclin prononcé en Alsace.
Cet espace constitue par ailleurs un lieu de reproduction pour les batraciens (crapaud commun, les grenouilles rousse et verte…), et les poissons (brochets, truites, carpes…). La réserve dispose en outre d’une flore diversifiée : on peut notamment citer le lychnis fleur de coucou, l’orchis de mai, l’orchis incarnat ou l’iris faux-açore.

Altkirch

Vestige d’une église primitive, en bien mauvais état quand je me suis installée à Reichshoffen, elle a fait l’objet d’une soigneuse rénovation, grâce au don d’une artiste peintre locale.
Voilà le lien municipal pour les explications. ALTKIRCH A REICHSHOFFEN

Le musée du fer

Petits et grands trouveront de l’intérêt à ce musée, avec ses maquettes animées, ses jolis objets du quotidien en … fer fabriqués en ville et l’histoire de la ville à travers les siècles. Je suis assez fan de cet endroit, logé dans l’ancien et vaste presbytère. En saison un couple de cigognes y élévent leurs petits. TOUT SAVOIR SUR LE MUSEE DU FER

Ce long article …

… Pour vous expliquer qu’un voyageur pressé, qui s’arrête une seule nuit à Reichshoffen et pense y trouver une vie nocturne intense fait fausse route. Ce territoire nature se découvre au fil des balades, et il plaira aux amateurs de calme, d’authenticité. Il plaira à ceux qui aiment les plaisirs simples qu’offrent les paysages protégés, les forêts profondes, les montagnes de grès rose aux pierres étranges, les rivières généreuses, les traces du passé.

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